Depuis quelques années nous assistons à une prise de conscience environnementale importante, il est aujourd’hui évident que nous ne pouvons pas continuer à extraire sans aucune retenue des matériaux du sous-sol de notre planète. Nous aïeux étaient des professionnels de l’économie circulaire, les constructions en pierre, bois, paille ou terre, étaient facilement démontables et aisément réutilisables pour bâtir de nouvelles habitations.
Après la seconde guerre, les besoins de reconstruction ont été énormes et nous sommes alors rentré dans l’ère du tout béton. Hautement émetteur de Co2 et consommateur de ressources le béton était perçu comme permanent au même titre que la pierre, nous savons maintenant que c’était une erreur, le béton n’est pas éternel et tombe malade parfois juste après 20 ans. Par ailleurs nos sociétés bougent beaucoup plus vite que par le passé, l’aménagement du territoire évolue lui aussi très rapidement tout comme les usages. Construire des bâtiment « éternels » n’est plus d’actualité. L’usage ou l’emplacement d’une construction ne sera probablement plus pertinent dans 20 ou 30 ans.
Un bâtiment construit en béton doit être détruit en fin de vie, ce qui est très compliqué, coute excessivement cher et est encore une fois générateur de déchets et de consommation d’énergie.
L’idée de la construction hors-site est de déplacer des heures de production du chantier vers les ateliers et usines, les éléments ainsi conçus seront ensuite assemblés sur le chantier. Or, ce qui a été assemblé peut assez simplement être désassemblé, les matériaux recyclables et/ou renouvelables utilisés pour concevoir les éléments de façon industrialisé, peuvent de la sorte être recyclés et réemployer pour fabriquer des nouveaux éléments qui pourront être de nouveau mis en œuvre pour assembler de nouveau bâtiments.
